"Personne, sous aucun prétexte, n'obtiendra de moi que je consente a devenir le roi légitime de la Révolution"
Henri V

jeudi 25 avril 2013

25 avril 1974 Louis XX


 

  

Monseigneur le Prince Louis de Bourbon duc d’Anjou


Le Prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou est l’aîné des Capétiens et le successeur légitime des rois de France. Il descend en ligne directe d’Henri IV premier roi de la branche des Bourbons. Dix générations le relient directement à Louis XIV. Né le 25 avril 1974, il est le fils du Prince Alphonse de Bourbon, duc d’Anjou et de Cadix (décédé en 1989. Le Prince Louis est arrière-petit-fils du roi Alphonse XIII d’Espagne, et cousin de S.M. le roi Juan-Carlos Ier d’Espagne par son père et arrière petit fils du général Franco, par sa mère, "caudillo" de l'état espagnol de 1939 à 1975.
Le 6 novembre 2004 le Prince a épousé la Princesse Marie-Marguerite.
                                                           

Chef de nom et d’armes des Bourbons, le Prince Louis porte les armes dites « de France » en héraldique, c’est-à-dire d’azur à trois fleurs de lis d’or. En qualité de chef de la Maison de Bourbon, il est le Grand-Maître des ordres de Saint-Michel (fondé par Louis XI) et du Saint-Esprit (fondé par Henri III).

Le Prince est Bailli Grand croix de l’Ordre de Malte depuis juin 2000, dignité réservée aux chefs d’Etat ou de Maisons souveraines. Il est membre titulaire de la Société des Cincinnati de France (créée en 1783), où il représente le roi Louis XVI. Le Prince est également citoyen d’honneur de la ville d’Aigues-Mortes ainsi que membre du comité d’honneur de plusieurs associations culturelles.

Le Prince Louis assume son statut de chef de maison royale et le manifeste par de nombreux gestes. Il a, entre autres, depuis 1992, présidé le dépôt des reliques de Saint-Louis à Aigues-Mortes, le bicentenaire de la mort de Louis XVI à Saint-Denis, la commémoration officielle du quatrième centenaire du sacre d’Henri IV à Chartres. En 1996, année du quinze centième anniversaire du baptême de la France, reçu par l’archevêque et le maire de Reims, le Prince se recueille devant la Sainte-Ampoule dont les restes sont pieusement conservés dans la Cathédrale des sacres. Au début de l’année 2000, le Prince a annoncé en tant que Chef de Maison, les résultats positifs de l’analyse ADN du cœur de Louis XVII. Quatre ans plus tard, le 8 juin 2004, il pouvait déposer solennellement la précieuse relique dans la crypte des Bourbons de la Nécropole Royale de Saint-Denis.
                                               

Monseigneur le Duc d’Anjou est accueilli, depuis 1992 régulièrement par les maires de nombreuses villes de France (Aigues-Mortes, Marseille, Lyon, Reims, Dinard, Saumur, Amboise, Loches, Angers, Lunéville, Nancy etc.) pour présider des cérémonies commémoratives diverses. Il a été reçu en 1996 par le Marine nationale à Brest, où il a visité le porte-avions nucléaire Charles-De-Gaulle, et en 1997 à Toulon pour des exercices en mer à bord d’un aviso. En janvier 1998, le Duc d’Anjou a participé à l’inauguration du Stade de France.

Catholique, le Prince Louis de Bourbon, en 1996, a assisté à Reims à la messe célébrée par S.S. le pape Jean-Paul II pour le XVe centenaire du baptême de Clovis. Il a participé aux Journées Mondiales de la Jeunesse à Paris en août 1997. Le 25 août 2000 il a présidé plusieurs cérémonies commémoratives de la création de la ville de Saint-Louis au Missouri (USA) par Louis XV et déposé des reliques du saint Roi dans la cathédrale de la ville. Lors du jubilé de l’an 2000, à Rome, le Prince a rendu hommage au Saint-Père en tant qu’aîné des capétiens et petit fils de Saint-Louis. En août 2002 le Prince a participé aux solennités annuelles des Pieux Etablissements de France à Rome et à Notre Dame de Lorette en Italie. En avril 2005 il fut présent avec la Princesse Marie Marguerite, aux funérailles de Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II au Vatican parmi les nombreuses délégations officielles. En septembre 2008 le Prince et la Princesse seront parmi les officiels invités à la messe célébrée par le Pape sur l'esplanade des Invalides.

Le 5 mars 2007, naissance de SAR la Princesse Eugénie, premier enfant du Prince Louis, baptisée à Paris le 2 juin 2007, par S.E. le Nonce Apostolique en France. En novembre 2008 le couple princier et SAR la princesse Eugénie, ont été reçu en audience privée par Sa Sainteté le Pape Benoît XVI au Vatican. Le 28 mai 2010, le couple princier a donné naissance au Dauphin de France le Prince Louis, duc de Bourgogne, et à son frère jumeau, SAR, le Prince Alphonse, duc de Berry. 


En 2009-2010, le Prince Louis, comme les années passées a été présent ou a patronné de nombreuses manifestations pour lesquelles il fait parvenir des messages (ceux-ci se trouvent en particulier sur le site de l'Institut de la Maison de Bourbon, (www. royaute.org ) organisme reconnu d'utilité publique qui depuis plus de trente ans oeuvre pour mieux faire connaître l'oeuvre de la royauté française dans la fidélité à la branche aînée. Les dernières manifestations ont concerné le 4ème centenaire de la mort de Henri IV et notamment l’authentification de la tête du roi Henri IV (décembre 2010).
"Vous pouvez être assurés que pour demain, que pour les jeunes qui, avec moi, auront à construire le nouveau siècle et à lui donner ses valeurs, je saurai prendre mes responsabilités et assumer l’héritage de la tradition (Paris, discours lors d’un dîner avec Jean Foyer, 24 septembre 1999).

Ma naissance me désigne comme l’aîné des Bourbons. Chef de la maison de Bourbon, c’est-à-dire aîné de tous les descendants du roi de France Henry IV, je me dois aujourd’hui d’assumer notamment l’héritage de la famille de France, et de maintenir son héritage moral sur ses nombreuses branches réparties à travers le monde. (Amboise, 15 septembre 2000)

En tant qu’aîné des Capétiens, descendant des rois de France depuis Henry IV, fils de Saint-Louis et de Louis XIV, il est de mon devoir d’assumer l’héritage historique et culturel de la famille de France. (15 septembre 2000)

La monarchie est toujours un recours. Comme le disait un de mes aïeuls, lui même, chef de la Maison de Bourbon, au début du 20ème siècle, le Prince Charles, la France peut oublier les Bourbons, les Bourbons n’abandonnent pas la France. Nous demeurons aujourd’hui comme hier, prêts à assumer tous nos devoirs vis à vis du pays. (Paris, devant les membres et amis de l’IMB, janvier 2002)

J'ai toujours été présent, conscient des responsabilités revenant au chef de maison que je suis, dans la droite ligne des préceptes que mon père m'a transmis, des principes et des valeurs qu'il n'a eu de cesse de m'inculquer et que je saurai, à mon tour, léguer à mes enfants, conscient des devoirs qui m'incombent. Devoirs que je remplirai avec l'énergie que m'inspirent notre histoire commune et la force que je puise dans les exemples de mes illustres ancêtres."
 (Paris, décembre 2010, pour la création de l’IDA).

Depuis l’extinction des Bourbons de la branche aînée, à la mort sans enfant du comte de Chambord en 1883, les Bourbons d’Anjou sont devenus la branche aînée de la Maison de Bourbon, et portent ainsi depuis cette date les pleines armes de la Maison de Bourbon (ou de France).
En 1988, la justice française a débouté Henri d’Orléans en sa demande d’interdire le port des armes pleines de France à Alphonse de Bourbon, père de Louis de Bourbon, du fait « que selon les anciennes coutumes, les armes pleines étaient réservées aux aînés, les cadets devant introduire une brisure dans leur blason ; qu’ainsi, les princes de la maison d’Orléans, branche cadette des Bourbons, portaient, y compris le roi Louis-Philippe, les armes des Bourbons avec un lambel (brisure) d’argent ».
Henri d’Orléans a aussi été débouté le 29 mars 2000 dans une requête présentée devant le tribunal de grande instance de Paris afin de prendre comme patronyme celui de Bourbon et abandonner celui d’Orléans, refus confirmé le 1er février 2001 par un arrêt de la 1re chambre de la Cour d'appel de Paris, arrêt entériné le 30 septembre 2003 par la Cour de cassation.

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